Le mois de mars est le mois de mobilisation pour le dépistage du cancer colorectal. Chaque année en France, plus de 47 000 nouveaux cancers colorectaux sont diagnostiqués, il s’agit du deuxième cancer le plus meurtrier.
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L’opération mars bleu qui a lieu du 1er au 31 mars vise à sensibiliser au dépistage du cancer colorectal, une maladie qui touche environ 47 000 personnes par an en France. S’il est détecté à un stade précoce, le cancer colorectal se soigne dans 90 % des cas.
Dépistage du cancer colorectal : un examen rapide et accessible
Le programme de dépistage du cancer colorectal concerne les personnes âgées de 50 à 74 ans ne présentant ni symptômes ni antécédents personnels ou familiaux. Tous les deux ans, elles reçoivent une invitation, par courrier ou via leur compte Améli, pour réaliser un test immunologique. Cet examen, entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie, permet une détection précoce et augmente les chances de guérison.
En Pays de la Loire, chaque année, ce sont plus de 210 000* hommes et femmes qui réalisent le dépistage du cancer colorectal.
Le kit de dépistage colorectal
Les personnes âgées de 50 à 74 ans éligibles au programme national de dépistage du cancer colorectal ont la possibilité de commander leur kit de dépistage gratuitement en ligne et de le recevoir à domicile. Cette initiative, mise en place par l’Assurance Maladie, vise à simplifier l’accès au test et à encourager une plus grande participation à ce dépistage essentiel. Le test consiste à rechercher des traces de sang dans les selles, invisibles à l’œil nu.
Il est également possible d’obtenir un kit de dépistage directement en pharmacie, que vous ayez ou non reçu une invitation officielle au programme de dépistage.
Et après les résultats ?
Dans la grande majorité des cas (96 %), le test de dépistage ne révèle aucune présence de sang dans les selles, indiquant ainsi un résultat négatif (taux inférieur à 30 µg de sang humain par gramme de selles).
En revanche, dans 4 % des cas, le test est positif, ce qui signifie qu’une trace de sang a été détectée. Cela ne signifie pas nécessairement la présence d’un cancer, mais il est important d’en identifier la cause. Votre médecin traitant en sera informé et vous orientera vers un gastro-entérologue pour effectuer une coloscopie. Dans la plupart des situations, cet examen permet d’éliminer des polypes bénins avant qu’ils n’évoluent en cancer. Il est à noter que la découverte d’un cancer après un test positif reste peu fréquente : dans la région Pays de la Loire, moins de 6 % des coloscopies effectuées aboutissent à ce diagnostic.
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* Selon le centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) Pays de la Loire .
