Santé publique France a publié de nouvelles informations sur le dépistage organisé du cancer du sein, couvrant la participation au programme de la période 2022-2023, ainsi que sa performance sur 2019-2020. Les dernières données montrent un taux de participation qui reste faible et en baisse par rapport à la période précédente.
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Chaque année, près de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en France, entraînant environ 12 000 décès. Cette maladie occupe la première place parmi les cancers les plus fréquents en France et demeure la principale cause de décès par cancer chez les femmes. Pour contrer cette réalité, un programme national de dépistage organisé du cancer du sein cible les femmes âgées de 50 à 74 ans, les invitant à effectuer une mammographie de dépistage tous les 2 ans, accompagnée d’un examen clinique des seins.
Quelle est la tendance observée concernant l’implication des femmes dans le programme de dépistage organisé du cancer du sein ?
Les dernières données publiées par Santé publique France révèlent un taux de participation relativement bas, s’élevant à 46,5 % pour la période de 2022-2023, en diminution par rapport à la période de 2021-2022 qui était de 47,7 %. Cette évolution du taux de participation au fil des années reste complexe, notamment en raison de l’impact prolongé de la pandémie de COVID-19. Le taux de détection du cancer connaît une augmentation régulière, en accord avec la tendance à la hausse de l’incidence du cancer du sein dans la population générale.
L’importance du dépistage
Santé publique France souligne l’importance de participer au programme de dépistage organisé pour bénéficier d’une surveillance, permettant de détecter précocement toute anomalie ou cancer du sein. Une détection précoce peut réduire la nécessité de traitements et accroître les chances de rémission. Une participation régulière au dépistage de toutes les femmes concernées permettrait de diminuer la mortalité liée au cancer du sein.
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