À l’occasion de la 8e édition de la semaine auditive au travail, l’association JNA et Ifop ont récemment partagé les résultats de leur nouveau baromètre « bruit, santé auditive et qualité de vie au travail ». Les résultats obtenus sont alarmants et soulignent une urgence à faire évoluer les tendances.
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L’association JNA a organisé du 16 au 21 octobre la 8e édition de la semaine de la santé auditive du travail. L’objectif étant de sensibiliser le public aux dangers de l’exposition au bruit. C’est à l’occasion de cet événement que l’association JNA et l’institut d’études opinion et marketing (Ifop) ont partagé les nouveaux résultats de leur baromètre.
Ce qu’il faut retenir des résultats :
- Le bruit et les nuisances sonores ont au moins une répercussion auditive pour 45% des actifs sur leur lieu de travail. Cela concerne, dans 52% des cas, les salariés de moins de 35 ans.
- Les expositions sonores ont des répercussions sur le quotidien des actifs, plus précisément, 60% et 50% des salariés interrogés mentionnent de la « fatigue, lassitude et irritabilité, ainsi que du stress. La souffrance psychologique est également présente pour 31% des actifs.
- Ces répercussions résultent d’incompréhension avec les personnes encadrantes, de tensions et d’agressivités au sein des équipes.
- Pour 52% des actifs en poste de travail, la gêne occasionnée par le bruit et les nuisances sonores a des répercussions sur sa vie privée. Les moins de 35 ans sont les plus concernés.
Alors qu’une majorité de salariés français semble gênée par les expositions sonores au travail, ce fléau ne constitue pas une source d’inquiétude majeure. Globalement, les solutions proposées en entreprises pour contrer le risque auditif semblent progresser, mais sont jugées insuffisantes. Pour autant, les salariés sont prêts à se mobiliser aux côtés de l’employeur et à agir en faveur de la mise en place d’actions de prévention.
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