En 2024, sur les 7,6 millions de jeunes entre 15 et 34 ans, 15 % d’entre eux se sentent déclassés au travail au regard de leurs compétences scolaires. Un chiffre qui n’a de cesse que de s’accroitre d’année en année, tout comme le malaise ressenti de la génération Z. Peut-on penser que ce sentiment de dévalorisation des diplômes chez les plus jeunes possède un lien avec la détérioration de leur santé mentale ?
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La génération Z et le grand sentiment de déclassement entre diplômes et travail
Publiée le 23 septembre 2025, l’étude de l’Insee est sans appel : plus d’un jeune sur dix voit ses compétences scolaires et universitaires dévalorisées au regard du poste qu’il occupe. Bien sûr, ce taux varie en fonction des diplômes obtenus et des postes occupés :
- Les ouvriers peu qualifiés sont 22 % à se sentir en déclassement et les employés peu qualifiés sont 26 % (soit un quart) à se sentir en déclassement professionnel par rapport à leur niveau d’études.
- À l’inverse, seulement 9 % des cadres et 10 % des artisans ou des chefs d’entreprise perçoivent le même type de déclassement.
L’Observatoire des inégalités constate, à travers ces résultats, de fortes inégalités professionnelles entre les jeunes actifs de cette Génération Z, mais surtout le signe d’un désenchantement massif entre ce que l’École promettait et ce que l’entrée dans la vie active leur a proposé.
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