L’utilisation des exosquelettes dans le BTP divise les professionnels. Certains y voient un moyen efficace pour réduire la pénibilité, alors que d’autres s’interrogent sur leurs effets réels sur la santé. Une étude menée pour Hilti met en avant des bénéfices pour les opérateurs, tout en soulignant certaines limites d’usage.
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Une étude pour mesurer l’impact sur la santé
Hilti, en partenariat avec l’ITMP et l’OPPBTP, a mené une étude pour évaluer l’effet des exosquelettes sur la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) chez les travailleurs du BTP. L’objectif était d’analyser leur impact sur la santé des opérateurs et d’identifier les conditions favorisant leur adoption.
L’exosquelette étudié est destiné aux professionnels effectuant des tâches avec les bras levés, comme les plaquistes, électriciens ou maçons. Il vise à réduire la pression sur les épaules et le dos lors de postures contraignantes, améliorant ainsi le confort des travailleurs.
Des bénéfices constatés, mais variables
L’étude a été menée sur une période de six à douze mois auprès d’entreprises de différentes tailles et s’appuie sur les retours d’expériences des utilisateurs. Les résultats montrent une diminution des douleurs aux épaules ainsi que sur le bas du dos, confirmant un effet bénéfique sur la santé physique. Toutefois, l’efficacité dépend de la durée et des conditions d’utilisation qui varient selon les chantiers.
Pour maximiser l’efficacité des exosquelettes, l’étude recommande un accompagnement adapté et une évaluation préalable des besoins des travailleurs. Bien que la productivité ne soit pas significativement impactée, ces dispositifs s’inscrivent avant tout dans une démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS).
Si des recherches complémentaires sont nécessaires pour affiner leur usage, cette étude ouvre la voie à une intégration plus large des exosquelettes dans le BTP, contribuant à la sécurité et au bien-être des opérateurs.
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