Stop aux substances cancérigènes au travail ! Un nouvel outil pour protéger les travailleurs

Chaque année, plus de 120 000 personnes en Union européenne sont diagnostiquées avec un cancer d’origine professionnelle, et près de 100 000 en décèdent. Face à cette réalité, des initiatives sont mises en place pour renforcer la protection des travailleurs. La dernière en date est la mise en ligne d’un site dédié, « Stop Carcinogens At Work », qui fait partie intégrante de la Feuille de route européenne sur les substances cancérogènes. Ce site a pour mission de réduire les expositions aux agents cancérigènes sur les lieux de travail en fournissant des informations pratiques et des solutions concrètes.

———

Comprendre les risques pour mieux les éviter

Ce nouveau site web offre une plateforme centrale pour sensibiliser les entreprises et les travailleurs aux risques liés aux substances cancérogènes. L’objectif est d’aider à identifier les risques et à prendre les mesures nécessaires pour minimiser l’exposition. Il permet aux utilisateurs de rechercher des informations en fonction du secteur d’activité, de la profession ou de la substance concernée.

Ce portail s’adresse tout autant aux responsables de la sécurité dans les entreprises qu’aux travailleurs exposés. En regroupant des données complètes sous forme de fiches synthétiques, le site facilite l’accès à des informations essentielles sur les substances cancérogènes, leur impact, et surtout, les mesures à adopter pour garantir la sécurité des salariés.

Une feuille de route pour lutter contre le cancer professionnel

Le site s’inscrit dans une démarche européenne plus large, à savoir la Feuille de route sur les substances cancérogènes. Ce programme vise à améliorer la prévention contre l’exposition aux agents cancérogènes au travail grâce à une collaboration étroite entre les États membres de l’UE, les partenaires sociaux et les experts de la santé et de la sécurité au travail. En France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, avec l’appui de la Direction générale du travail (DGT), participe activement à cette initiative.

———