En mars 2024, le ministère du Travail, de la Santé et de la Solidarité a annoncé le thème annuel de la campagne des Inspections du travail : « La prévention des accidents du travail ». Si l’année 2023 a été consacrée aux emplois à temps partiel et à l’utilisation des équipements de travail mobiles et de levage, cette année l’Inspection du travail souhaite avant tout agir directement parmi les activités professionnelles les plus à risques. L’objectif annoncé est clair : la sinistralité doit baisser dans tous les secteurs.
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L’inpection du travail et sa campagne 2024 : une lutte collective contre la sinistralité
Depuis l’année dernière, le ministère du Travail de la Santé et de la Solidarité a choisi d’organiser les actions nationales de l’Inspection du travail en campagnes. Ce choix a été exposé dans le Plan national d’action du système d’inspection du travail 2023-2025 : il ne s’agit plus seulement d’opérer de façon isolée dans les entreprises contrôlées mais d’agir simultanément sur l’ensemble des situations à risques identifiées en amont afin d’obtenir des résultats nationaux significatifs.
En 2024, la priorité est donc donnée à la baisse du taux AT/MP par secteurs. Il est vrai que la sinistralité des activités professionnelles présente encore de grandes disparités, notamment en termes d’accidents mortels. Rappelons qu’en 2022, selon l’Assurance Maladie, 738 accidents mortels* reconnus ont été déplorés, les secteurs du BTP et du transport représentaient chacun 20 % de ces décès.
Les quatre secteurs d’activités les plus accidentogènes visés par la campagne 2024
La campagne nationale de l’Inspection du Travail se veut être l’écho de la campagne européenne « Améliorer la prévention des accidents du travail », en conservant les secteurs d’activités européens considérés comme les plus accidentogènes : la construction (en France le BTP), le transport routier de marchandises et de personnes ainsi que l’agriculture (en France tout particulièrement les travaux forestiers et l’aménagement paysager).
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Dans la région des Pays de la Loire, le nombre d’accidents du travail graves ou mortels demeure péoccupant : en 2023, 88 accidents du travail graves ont été signalés, entraînant le décès de 22 salariés. Parmi les principales causes de décès figurent l’utilisation d’équipements de travail ou d’engins de levage, les travaux en hauteur et les des accidents de la route. Depuis janvier 2024, 24 accidents graves dont 6 mortels ont été signalés depuis janvier 2024.
Pour en savoir plus en Pays de la Loire.
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* Selon le rapport annuel et « l’Essentiel 2022, santé et sécurité au travail » publié par l’Assurance Maladie- Risques professionnels.