En 2024, le club d’entreprises Cancer@Work, en collaboration avec Opinion Way, a mené la cinquième édition de son baromètre* « Cancer, maladies chroniques et travail ». Cette étude examine les attentes des actifs vis-à-vis des entreprises et analyse l’impact des maladies sur leur parcours professionnel. Résultats clés à retenir.
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Pour sa cinquième édition, Cancer@Work a publié son baromètre « Cancer, maladies chroniques et travail ». Chaque année, le cancer et les maladies chroniques affectent des milliers de personnes en activité en France, influençant à la fois leur santé et leur vie professionnelle.
Le baromètre 2024 dévoile que 42 % des travailleurs déclarent avoir au moins un collaborateur atteint de cancer dans leur entreprise, et 33 % connaissent un salarié touché par une maladie chronique. Face à cette situation, un nombre croissant d’entreprises s’efforcent de proposer des solutions adaptées pour soutenir et accompagner leurs salariés.
Une meilleure connaissance des dispositifs d’accompagnement, mais des réticences à parler de la maladie
En 2024, presque un actif sur deux (43 %) déclare connaître au moins un dispositif de soutien en cas de cancer en entreprise, contre seulement un actif sur cinq (23 %) en 2016, marquant une nette progression. Parmi ceux qui ont été personnellement touchés par un cancer, 63 % sont informés de ces dispositifs, contre 38 % en 2016. Malgré ces progrès, un grand nombre de salariés hésitent encore à révéler leur maladie sur leur lieu de travail. 59 % des actifs ayant eu un cancer, et 65 % des actifs atteints de maladies chroniques, considèrent cette démarche difficile, reflétant un besoin croissant d’accompagnement par les entreprises.
Un besoin d’accompagnement et la crainte pour l’emploi
Le baromètre souligne qu’une majorité d’actifs souhaite un soutien plus important de la part de leur entreprise : 65 % pour les collaborateurs touchés par le cancer, et 63 % pour ceux souffrant de maladies chroniques. Par ailleurs, 40 % des salariés estiment que leur emploi pourrait être menacé en raison de la survenue d’un cancer, et 38 % d’une maladie chronique. De plus, un quart des actifs ayant été en arrêt pour un cancer expriment des difficultés à retrouver leur place au retour. Ce besoin d’accompagnement est donc essentiel pour améliorer la réintégration au travail.
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* Étude réalisée (du 4 au 11 juin 2024) en ligne par Opinion Way, auprès d’un échantillon national représentatif de 1 024 individus actifs âgés de 15 ans et plus, et d’un sur-échantillon de 91 actifs actuellement ou anciennement atteints d’un cancer.
