En 2024, la moitié des signalements effectués par des victimes d’actes racistes auprès de la Défenseure des droits concerne le travail. Claire Hédon rappelle, le 21 mars 2025, lors de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, que le lieu de travail se doit d’être exemplaire en matière de droits et d’égalité. Les actes de racisme dans le milieu professionnel, de plus en plus nombreux, prennent de nouvelles formes, agir et prévenir c’est aussi comprendre le phénomène.
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Les discriminations de religion ou de nationalité dans le cadre professionnel en 2024
Claire Hédon, Défenseure des droits, interpelle les Français le 21 mars 2025 afin de rappeler la situation préoccupante des actes de racisme au sein de l’activité professionnelle.
Effectivement, l’enquête de décembre 2024 de l’OIT (Organisation internationale du travail) et de la Défenseure du travail, 17e Baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, affiche une triste réalité :
- 38 % de la population active déclare avoir été témoin de discriminations concernant la nationalité, l’origine ou la couleur de peau ;
- 15 % des actifs ont vécu eux-mêmes une situation de discrimination en raison de leur origine, de leur nationalité ou de leur couleur de peau et 15 % d’entre eux en raison de leur religion.
Bien sûr, les conséquences de telles discriminations sont visibles tant sur la santé mentale des victimes que sur leur vie professionnelle :
- 71 % des victimes ont subi une dégradation de leur santé mentale à la suite d’une situation de harcèlement discriminatoire ;
- 22 % des victimes ont quitté leur emploi, 16 % des salariés victimes de discriminations ont été licenciés ou n’ont pas eu leur contrat renouvelé.
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