Selon une étude* de l’association pour l’emploi des cadres (APEC), plus de 8 étudiants sur 10 considèrent le monde du travail comme un environnement « exigeant », « compétitif » et « stressant ». Pourtant, la motivation et l’envie de s’investir restent de mise.
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Le regard des étudiants sur le monde du travail perçu comme dur et stressant
Les étudiants issus des études supérieures se sont forgé une vision plutôt sévère du monde du travail. Ils le voient avant tout comme exigeant (89 %) et sérieux (88 %). Pour certains, c’est un univers où les individus se perdent derrière des hiérarchies, des règles strictes, le décrivant comme autoritaire (70 %) et procédural (69 %).
Les étudiants se préparent à entrer dans un environnement compétitif (85 %) et, pour 57 %, impitoyable. Ils craignent aussi de faire face à des situations marquées par l’injustice et des décisions arbitraires, puisque 67 % estiment que le monde du travail est injuste.
Cette méfiance se manifeste surtout par leurs inquiétudes quant à leur insertion après leurs études. Ainsi, 63 % estiment qu’il sera difficile de décrocher un emploi correspondant à leurs attentes en termes de salaire, de localisation ou de télétravail. Par ailleurs, 55 % pensent rencontrer des difficultés à trouver un poste stable, tandis que 48 % craignent de ne pas réussir à trouver leur premier emploi.
En dépit des inquiétudes, les jeunes sont motivés et enthousiastes à l’idée de débuter dans la vie active
Malgrès une image négative du monde du travail, les jeunes étudiants expriment un certain enthousiasme à l’idée d’intégrer la vie professionnelle. Ils le jugent « stimulant » (72 %), « innovant » (64 %) et « coopératif » (63 %).
Plusieurs facteurs contribuent à leur perception positive de cette nouvelle étape, notamment l’accès à l’indépendance financière, qui constitue la principale source de motivation pour 52 % d’entre eux. Obtenir un premier emploi représente également pour eux l’opportunité de se sentir utile et d’apprendre de nouvelles choses au quotidien.
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* « Le monde du travail vu par les étudiant.es du supérieur. Un univers à la fois inquiétant et motivant ? » – Étude réalisée par le cabinet BVA People Consulting, en avril 2024, auprès d’un échantillon représentatif de 600 étudiant.es de l’enseignement supérieur de niveau bac +3 ou plus.
