Selon une étude* de l’organisation internationale du travail (OIT), l’aménagement du temps de travail peut être bénéfique pour l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. La flexibilité des heures de travail apporte de nombreux avantages tant pour les entreprises que pour les travailleurs.
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Des aménagements innovants du temps de travail peuvent être bénéfiques à l’économie, aux travailleurs et aux entreprises, permettant un meilleur équilibre entre vie professionnelle – vie privée, ainsi qu’un gain de productivité. Ce rapport se base principalement sur le temps de travail (heures de travail et aménagements du temps de travail), et les conséquences sur le rendement des entreprises et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
L’étude est construite à partir des données d’environ 160 pays, elle est la première à examiner l’équilibre vie professionnelle – vie privée.
D’après le rapport, sur la base d’une journée standard de 8 heures (soit 40 heures de travail par semaine), plus d’un tiers de l’ensemble des travailleurs dans le monde travaillerait plus de 48 heures par semaine. Parallèlement, un cinquième des travailleurs dans le monde exercerait leur travail à des horaires courts sur moins de 35 heures par semaine (temps partiels). Une comparaison qui souligne l’importance du nombre de travailleurs dans le monde avec des heures travaillées qui sont soit longues soit courtes.
L’étude analyse les différents temps de travail, tels que le travail posté, l’astreinte, les heures comprimées et les régimes de modulation du temps de travail. L’OIT met l’accent sur une mise en garde contre le fait que les bienfaits de ces arrangements flexibles, comme l’amélioration de la vie de famille, peuvent être accompagner d’inconvénients. Par exemple, cela peut correspondre aux déséquilibres en matière de genre, mais aussi à des risques plus importants sur la santé.
De plus, l’étude construit son analyse à partir des mesures prises dans la continuité du fonctionnement des organisations, pendant la crise de COVID-19. Les auteurs du rapport estiment qu’une hausse du nombre de travailleurs exerçant à temps partiel a participé au maintien à l’emploi. Des évolutions à long terme sont aussi mis en avant, dont le télétravail. En effet, l’OIT considère que le télétravail, ainsi que d’autres formes de travail flexibles requièrent l’existence d’une règlementation.
Selon l’OIT, plus le temps de travail est long, plus la productivité est moindre par unité de travail, alors qu’à l’inverse, les heures de travail plus courtes s’associent à un gain de productivité.
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* Rapport intitulé Working Time and Work-Life Balance Around the World (Temps de travail et équilibre vie professionnelle-vie privée dans le monde)
