Génération Z : quel rapport au travail ?

L’étude réalisée par Ipsos pour l’école d’ingénieurs CESI met en lumière les défis et les opportunités associés à la Génération Z (les 18-28 ans) dans le monde du travail. Cette enquête*, conduite auprès de chefs d’entreprise, dévoile un décalage significatif entre les perceptions des dirigeants et les aspirations des jeunes travailleurs. Cette nouvelle génération se distingue par ses attentes spécifiques et son rapport novateur au travail, en mettant l’accent sur l’équilibre personnel, les valeurs et la responsabilité sociale. Faisons le point.

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Génération Z et chefs d’entreprise : des perceptions divergentes

Les chefs d’entreprise expriment des difficultés à comprendre et à fidéliser les jeunes de la Génération Z. 86 % des dirigeants considèrent cette génération comme différente de la précédente (la génération Y, c’est-à-dire ceux nés entre 1980 et 2000), et 70 % trouvent difficile d’identifier leurs aspirations professionnelles. Ils perçoivent les jeunes comme moins investis, moins fidèles, et moins respectueux de la hiérarchie. De plus, 77 % estiment que la Génération Z est moins disposée à sacrifier son équilibre vie professionnelle-vie personnelle en travaillant des heures supplémentaires sans compensation.

En conséquence, l’arrivée de cette génération dans le monde du travail suscite des avis partagés : 40 % des dirigeants pensent qu’elle pourrait améliorer l’organisation du travail, tandis que 32 % anticipent une dégradation. Les difficultés de recrutement et de fidélisation sont également notables, notamment en matière de rémunération attractive, un problème particulièrement aigu dans le secteur industriel où 80 % des dirigeants se sentent concernés.

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