L’accueil d’un apprenti mineur en entreprise est une étape stratégique qui engage la responsabilité de l’employeur en matière de santé et de sécurité au travail. Ces jeunes, souvent âgés de 15 à 17 ans, découvrent un environnement professionnel le plus souvent exigeant alors qu’ils sont encore en pleine construction physique et psychologique. Pour garantir leur bien-être et protéger leur santé, la prévention des risques professionnels s’impose.
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Prévenir les risques grâce à une intégration réussie
La phase d’intégration est déterminante. Elle doit inclure une observation active, une transmission des bonnes pratiques professionnelles et une sensibilisation aux consignes de sécurité. L’employeur joue ici un rôle clé : il doit instaurer un cadre de travail sécurisé, fournir les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés et veiller au respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Certaines tâches sont strictement interdites aux mineurs (exposition à des agents biologiques dangereux, vibrations excessives, températures extrêmes, etc.), tandis que d’autres sont réglementées (utilisation de machines, produits chimiques, travail en hauteur). Ces activités ne peuvent être confiées qu’avec des dérogations et un suivi médical renforcé.
Quand la santé est un facteur de performance et de sécurité
La prévention ne se limite pas aux risques physiques. Elle englobe aussi la santé globale de l’apprenti : sommeil, alimentation, activité physique et comportements à risque (addictions, usage excessif des écrans). Une bonne hygiène de vie améliore la concentration, réduit le stress et diminue les accidents du travail.
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