En période de fortes chaleurs, alors que le mercure affiche presque 40 degrés, comment ne pas s’inquiéter du dérèglement climatique et de ses conséquences sur nos vies ou notre travail ? Lorsque la crise environnementale que nous traversons devient une source de peur ou d’angoisse, elle affecte notre santé mentale et devient de l’écoanxiété. Comment transformer l’écoanxiété en un mouvement positif en devenant par exemple un salarié écoacteur ?
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L’écoanxiété des salariés, un enjeu de santé au travail ?
Rappelons la définition de l’écoanxiété, un néologisme utilisé pour la première fois en 1997 par la chercheure en santé publique belgo-canadienne Véronique LAPAIGE : l’écoanxiété serait une « détresse mentale face aux enjeux environnementaux ». Ainsi l’écoanxiété n’est pas une maladie mentale, mais plutôt, selon la Fondation Jean Jaurès, une anxiété d’anticipation ou encore un stress prétraumatique.
Publiée le 15 avril 2025, l’étude Écoanxiété en France menée par L’Observatoire de l’Ecoanxiété (ci-après OBSECA), Econoïa, l’ADEME et d’E5t brosse le portrait de l’écoanxiété en 2025. L’écoanxiété semblerait toucher particulièrement les 24-34 ans, les femmes, les plus diplômés ainsi que les habitants des grandes agglomérations françaises.
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