Les troubles musculosquelettiques (TMS) et les risques psychosociaux (RPS) représentent aujourd’hui deux enjeux majeurs de santé au travail. Longtemps traités séparément, ils sont pourtant étroitement liés et se nourrissent mutuellement. Mieux comprendre cette interaction est essentiel pour déployer une prévention efficace et globale. Dans le cadre du Plan Régional Santé au Travail 4 (PRST 4) des Pays de la Loire, une vidéo en motion-design a été réalisée pour expliquer de manière claire et accessible le lien entre troubles musculosquelettiques (TMS) et risques psychosociaux (RPS).
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Un lien de causalité réciproque
Les TMS, qui touchent les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations, sont souvent associés à des gestes répétitifs, des postures contraignantes ou des efforts physiques prolongés. Les RPS, quant à eux, sont liés à des facteurs organisationnels, relationnels et émotionnels : surcharge de travail, manque d’autonomie, exigence de rapidité, conflits de valeurs ou isolement professionnel.
De nombreuses études démontrent aujourd’hui que ces deux catégories de troubles ne surviennent pas de manière isolée. Au contraire, elles interagissent et peuvent s’aggraver l’une l’autre. Par exemple :
- Des conditions de travail caractérisées par une forte charge mentale, peu d’autonomie, et un faible soutien social augmentent à la fois le risque de développer des RPS… et des TMS.
- Inversement, la douleur chronique liée à un TMS peut dégrader la santé mentale, entraîner un isolement social, voire compromettre la guérison si une dépression s’installe.
Autrement dit, souffrir dans son corps rend plus vulnérable psychologiquement, et inversement, une souffrance mentale peut entraîner des répercussions physiques.
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