8 novembre 2024 : les femmes travaillent « gratuitement », leur santé souffre-t-elle de cette injustice ?

Nous y sommes : depuis vendredi 8 novembre 2024 les inégalités salariales amènent les femmes à « travailler gratuitement ». Mais l’inégalité salariale est loin d’être la seule inégalité, et ce quel que soit le type d’emploi. Car, contrairement aux idées reçues, la récente enquête de l’Apec nous démontre que le manque d’équité atteint tout autant les femmes cadres que les autres. Quelles en sont les conséquences sur leur santé ?

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Les inégalités salariales entre hommes et femmes en France, les femmes cadres sont-elles plus préservées ? 

En 2024, on constate 13,9 % de différence de salaires entre hommes et femmes pour des temps pleins et un écart de revenu salarial de 24,4 % entre les femmes et les hommes, toutes quotités de travail confondues. Des chiffres qui s’expliquent notamment par la généralisation du temps partiel féminin – subi ou choisi – ainsi que par la féminisation extrême d’un grand nombre de professions ne se situant pas dans les secteurs les plus rémunérateurs (santé, action sociale, enseignement, etc.).

Par ailleurs, à poste et à temps de travail comparables, l’écart de rémunération en 2024 entre femmes et hommes est de 4,3 %* Or, fait notable qui pourrait venir bouleverser les aprioris, l’enquête publiée le 7 octobre 2024 par l’Apec, fait état d’une différence salariale entre hommes et femmes cadres à poste et à travail comparables de 7 % en moyenne, un taux qui peut aller jusqu’à s’élever pour les femmes cadres de 55 ans et plus jusqu’à 11 %, soit près de trois fois plus que la moyenne nationale !

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